Mammalian hibernation is associated with multiple physiological, biochemical, and molecular changes that allow animals to endure colder temperatures. We hypothesize that long non-coding RNAs (lncRNAs), a group of non-coding transcripts with diverse functions, are differentially expressed during hibernation. In this study, expression levels of lncRNAsH19 and TUG1 were assessed via qRT-PCR in liver, heart, and skeletal muscle tissues of the hibernating thirteen-lined ground squirrels (Ictidomys tridecemlineatus). TUG1 transcript levels were significantly elevated 1.94-fold in skeletal muscle of hibernating animals when compared with euthermic animals. Furthermore, transcript levels of HSF2 also increased 2.44-fold in the skeletal muscle in hibernating animals. HSF2 encodes a transcription factor that can be negatively regulated by TUG1 levels and that influences heat shock protein expression. Thus, these observations support the differential expression of the TUG1–HSF2 axis during hibernation. To our knowledge, this study provides the first evidence for differential expression of lncRNAs in torpid ground squirrels, adding lncRNAs as another group of transcripts modulated in this mammalian species during hibernation.
L’hibernation des mammifères est associée à de multiples changements physiologiques, biochimiques et moléculaires qui permettent aux animaux d’endurer les températures froides. Nous avons posé l’hypothèse que les longs ARNs non-codants (lncARNs), un groupe de transcrits non-codants avec des fonctions diverses, sont différentiellement exprimés durant l’hibernation. Dans cette étude, les niveaux d’expression des lncARNs H19 et TUG1 ont été évalués par qRT-PCR dans le foie, le cœur et les muscles squelettiques de l’écureuil hibernant Ictidomys tridecemlineatus. Les niveaux des transcrits de TUG1 ont notamment montré une élévation de 1.94-fois dans les muscles squelettiques des hibernants lorsque comparés aux niveaux obtenus chez les animaux contrôles. De plus, les niveaux des transcrits de HSF2 ont également montré une surexpression de 2.44-fois dans ces mêmes échantillons. HSF2 code pour un facteur de transcription qui peut être régulé négativement par les niveaux de TUG1 influençant ainsi l’expression de protéines de choc thermique. Ces observations supportent donc l’expression différentielle de l’axe TUG1-HSF2 durant l’hibernation. À notre connaissance, cette étude présente les premières évidences d’une expression différentielle de lncARNs dans des écureuils hibernants, ajoutant ainsi ceux-ci comme un groupe additionnel de transcrits modulés chez cet espèce lors de l’hibernation.